se redresse enfin et rallume une cigarette. J’attends un peu, je regarde le ciel
étoilé ; c’est la pleine lune. Je m’approche doucement, lui saisis la main et lui
ôte une fois de plus sa cigarette. Je ne prends pas le temps de prendre une
bouffée, je l’embrasse éperdument. Je renais, je respire à nouveau. Nous
sommes en osmose. Elle se livre à mes caresses, soigne mes blessures et plante
ses ongles dans mon dos. Je sursaute et l’empoigne fermement l’entraînant vers
un recoin sombre. D’un geste vif, j’ouvre son chemisier, embrasse sa poitrine.
Ses seins tourmentent mon désir et ses lèvres entrouvertes me suggèrent les
fantasmes les plus fous. Nous nous confondons dans des ébats sulfureux, notre
soif du plaisir est sans limites et sans interdits. Nous outrepassons les barrières
de l’inédit, notre passion est irraisonnée. Nous n’avons que faire de la raison,
seules nos âmes s’y perdront assez tôt ! Nos cœurs se déshabillent tandis que
nos corps se déchirent. Plus rien n’a de sens, et les sens ne sont rien sans
l’essence de nos âmes! Nos corps s’accordent harmonieusement. Je sens son jeu
de reins se faire demandeur, m’incitant à une plus grande créativité gestuelle.
Nous nous consumons à en perdre haleine. Notre soif s’abreuve de nos désirs.
Enfin, notre ultime plaisir des sens nous nourrit. (…)
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